Astre de jour | Attente |
Le président | Pour cet instant |
Soleil astre de jour Lune astre de mort Soleil astre de vie Lune astre de nuit Votre lumière est si belle Ô soleil et si chaude Ô lune et si froide Pourtant tous deux je vous aime D'un amour parallèle Soleil ta lumière dorée Emplit mes yeux émerveillés Lune ta lumière argentée Emplit mon esprit agité Soleil astre de vie Lune de poésie Existences parallèles, perpendiculaires à la mienne Début | Fin |
J'attends, j'attends, j'attends... Qu'attends-tu ? J'attends, j'attends, j'attends, J'attends le temps qui passe. J'attends, j'attends, j'attends, J'attends que le temps m'attende. Mais le temps n'attend pas, alors pourquoi attendre ? Pourquoi ne pas prendre ? J'attends, j'attends, j'attends, J'attends de savoir prendre. Début | Fin |
Imagine un président Dans le désert du Sahara Imagine un touareg Au siège du Parlement Ils se valent bien l'un l'autre Tous deux perdus, déboussolés Au milieu du sable Au milieu de la foule Perdus comme des hommes Dans des lieux désolés Dans des lieux agités A-t-on déjà vu une manifestation dans le désert ? Des dunes à l'Elysée ? Les hommes sont différents Mais ils sont pareils pourtant N'ont-ils pas les mêmes sentiments ? Les mêmes peines, les mêmes tourments ? Début | Fin |
Pour cet instant, pour cette humide terre que je serre en mon poing, je suis. Nul ne me privera de l'éclat des étoiles, de mon toucher, de mon ouïe je suis et cette terre est mienne partout où je poserai le pied, Ma terre en gardera l'empreinte Cet instant, cette seconde à nul autre semblable, cet instant dont je ne veux me séparer, est mien. Et, pour ce seul instant, pour la neige que rencontre ma peau nue, pour sa fraîcheur, pour sa beauté je ne regrette pas d'être. Pour le chant du vent, pour la caresse de la nuit, pour la goutte de rosée que demain déposera l'aurore, et pour ce petit matin où la Lune éclairera le jour, je serai. Les yeux perdus dans les étoiles, je contemple la Terre. Début | Fin |